Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo, nouveau Président de la RDC

Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo, président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a été proclamé samedi, à la majorité simple, Président de la République démocratique du Congo (RDC), par la Cour constitutionnelle siégeant en matière de contentieux électoral à son siège dans la commune de Gombe, sous la direction de Bénoit Luamba Bindu, son président.

Cette décision qui proclame les résultats définitifs du scrutin du 30 décembre 2018, intervient après l’examen par la même juridiction de deux requêtes introduites par deux candidats malheureux, à savoir, Martin Fayulu de la Dynamique de l’opposition et Théodore Ngoy, également de l’opposition et déclarées irrecevables par la Cour.

La première requête a été également déclarée non fondée pour défaut de qualité, tandis que la seconde l’a été faute d’intérêt.

Dans son avis, le représentant du ministère public avait demandé à la Cour de proclamer Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo élu Président de la RDC et de confirmer la décision de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du 10 janvier.

Lors des audiences dans la chambre qui a examiné les requêtes introduites par les parties demanderesses, les parties au débat ont soulevé des moyens pour asseoir leurs prétentions. Pour les avocats de Martin Fayulu, la Cour constitutionnelle devait annuler les résultats des élections du 30 décembre 2018, ordonner le recomptage des voix, suspendre les résultats pour permettre aux électeurs de Béni territoire, Beni ville, Butembo dans le Nord-Kivu et de Yumbi dans le Mai-Ndombe de voter.

De son côté, la partie défenderesse qui a soulevé l’irrecevabilité de la requête introduite par Martin Fayulu a, dans le même contexte, relever le cas d’ « obscuri libelli » et a demandé à la Cour le rejet de la requête.

Quant à la suspension des élections dans les circonscriptions précitées, le ministère public avait, dans son avis, soutenu qu’il s’agit dans le cas précis, d’une décision interinstitutionnelle qui relève de la compétence du juge administratif c’est-à-dire le Conseil d’Etat.

Presse Présidentielle